LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
Bemerkung
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Ch. Labouret. Lia Eemme photographe ‘I—A Femme photographe n’existe pas encore positivement en « » France, — sinon à titre de simple amateur, mais elle existe déjà en Angleterre et en Amérique. Nous avons pu voir des manifestations de son art aux dernières expositions du Photo-Club de Paris. Tout porte à penser qu’un jour ou l’autre, bientôt peut-être, Paris aura des professionnelles de la photographie, comme Londres et New-York. Chez nos voisins et de l’autre côté de l’Atlantique, les premières femmes photographes « établies » ont été des artistes des arts du dessin abandonnant peu ou prou le pinceau, le crayon ou l’ébauchoir pour se consacrer à la portraicture photographique. Leur façon de procéder diffère profondément de celle de nos pro fessionnels parisiens. Tandis que ceux-ci opèrent dans des ateliers aménagés en vue de leur industrie artistique et attenant à des locaux plus ou moins luxueux, la professionnelle anglaise ou américaine ne s’embarrasse d’aucune installation. Au lieu d’appeler le client à poser dans son atelier, elle se trans porte à domicile avec ses appareils, et le photographie chez lui, ou du moins dans son milieu habituel. C’est moins dispendieux, mais c’est beaucoup plus difficile... et c’est, en somme, plus normal, plus juste, plus rationnel à tous les points de vue.