LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 257 — terne. La lanterne ouverte, le positif du sujet est ainsi projeté sur la éa plaque sensible au travers du positif simili-gravure. Le résultat est un cliché négatif qui donnera ensuite autant que l’on voudra d’épreuves semblables à celles présentement reproduites. On voit que cette méthode exige d’assez nombreuses opérations. On voit aussi que pour obtenir un résultat parfait il faudrait que la trame fut faite spécialement pour le sujet. Dans la pratique, M. Mahéo se contente d’avoir un jeu de positifs simili-gravure et de prendre celui qui convient le mieux. Il s’évite ainsi beaucoup de peine, mais l’on peut se demander si la valeur de son procédé n’en reçoit pas une atteinte grave. Remarquez en effet, — et le jury en avait fait immédiatement l’observation, — que dans ces images la hachure est arbitraire; elle ne se plie pas au sujet, elle ne l’épouse pas, elle lui est étrangère. Le plus clair du résultat obtenu est de brouiller en quelque sorte l’image, par suite de corriger la sécheresse photographique, ce qui est bon, mais l’on pourrait avoir beaucoup plus et beaucoup mieux, et M. Mahéo le sait bien qui, avant d’être photographe, est un dessinateur de talent. Donc, pour moi le procédé ne se justifie que si la trame est faite spécialement à la juste mesure du sujet ; alors on peut par elle, non seulement donner à l’épreuve un aspect superficiel de vieille gravure, mais ajouter au sujet ce qui lui manque, l’amener en un mot, par des accents bien placés et des modulations dans la facture, à son point définitif. Mais cela exige bien des manipulations et, — le cas excepté où le sujet devrait être tiré à un nombre suffisant d’exemplaires, — je me demande s’il n’y aurait pas là bien du temps perdu, qui serait plus utilement consacré à travailler tel ou tel procédé assez riche pour se suffire à lui-même, assez puissant pour dédaigner certains secours tout de même un peu compromettants. C. Puyo.