LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 255 — La réponse à cette question n’est pas indifférente. En effet, à pre mière vue, toutes ces pratiques ont pour conséquence de porter atteinte à ce qui constitue la caractéristique et l’originalité du procédé, je veux dire la conti nuité du modelé. Or, ce qui justifie l’intru sion de la photogra phie dans le domaine des arts graphiques, ce qui la distingue des autres procédés en noir et blanc, c’est bien cette facture particu lière : « Là où le burin et le crayon procèdent par petits traits diffé rents et, par consé quent, désunis et heur tés, elle agit par teintes liées, continues, uni formes de texture mais graduées à l’infini; elle unit les méplats de la chair par sa facture, en même temps qu’elle les distingue par ses tonalités, comme la nature le fait elle- même (1). » On peut donc se de mander ceci : le but de ces amateurs est-il bien de dénaturer le modelé photographi- „ r , , , . or r, Demachy. que? Ou bien n’est-ce pas plutôt en cherchant à corriger certains défauts de la photographie qu’ils se trouvent amenés, par une conséquence fortuite et non voulue, à changer quelque peu ce modelé? Dans le premier cas, il faudrait en conclure que la continuité de la teinte est chose mauvaise en soi, infé rieure, en ce qui concerne le rendu, à la hachure et ce serait grave; (i) De la Sizeranne. La Photographie est-elle un art?