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— 2 5 o — des trois artistes que je viens de citer est considérable et extrêmement intéressante. J’ai noté encore parmi les Italiens les scènes de genres de M. Guido Rey, les paysanneries de M. Castelli, les beaux portraits expressifs de M. Assanelli, les scènes de genre de M. Alinari, les paysages de M. Schraperelli et les belles pages, la Vision antique surtout, de M. de Sambuy, l’aimable président de la Société Subalpine de photo graphie, qui a bien voulu m’accompagner dans ma rapide visite. Le Photo-Club de Paris occupe une salle entière avec 160 cadres. Pour tant d’œuvres, l’espace m’a paru exigu; mais si les cadres sont un peu trop près les uns des autres, ils sont tous très visibles. J’ai retrouvé là nombre de photographies connues : Glasgozu, de M. Bour geois ; Dans la vallée, de M. Wallon; le Mendiant, Éventail, Chant sacré, de M. Puyo; des têtes d’étude de M. Brémard; le Serpent et l’Impérieuse princesse, de M. Bergon; La Communiante, Primavera, de M. Demachy, les paysages de M. Coste; Lever de lune, de M. Marozeau. Druidesse, de M. Lemoine ; Au Cabaret, de M. Tyszkiewicz; le Boulevard, de M. Bucquet; Dans la clairière, de Mle Bucquet; ^Marine, de M. Le- hideux; la Cigarette, de M. Grimprel, etc. L’ensemble est excellent et représente dignement, par la variété des images, par leur qualité et leur quantité, le Photo-Club de Paris. En général, les artistes des autres nations font plus grand que nous. Notre salle, un peu exiguë, comme je l’ai dit, semble à côté des autres une réunion de petits cadres. Est-ce un bien? Est-ce un mal? Je pose la question ici sans la discuter. Il est certain que le visiteur a beaucoup plus vite fait de voir une salle remplie de 50 grandes images qu’une autre où se pressent, les uns sur les autres, 160 petits cadres. Mon impression est qu’en général nous avons tendance à faire un peu petit et que nos voisins font souvent un peu trop grand. En prenant une bonne moyenne nous serions sans doute dans le vrai : In medio stat virtus. Turin, 3 juin 1902. René Le Bègue.