LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 243 — papier était mis à sécher, la rapidité plus ou moins grande de la dessic cation et bien d’autres conditions encore amenaient de nombreuses causes d’erreurs et d’insuccès. Pour obvier à ces inconvénients, la Compagnie Autotype vient de mettre en vente des cylindres en fer-blanc d’un nouveau modèle con tenant un compartiment rempli de chlorure de chaux, dans lesquels le papier bichromaté se conserve pendant trois mois. Ces résultats ont incité les gens qui se servaient déjà des cylindres ordinaires à papier platine à tenter d’y conserver le papier au charbon sensible — avec un succès égal. M. Welford, au cours d’une séance d’une des plus importantes Sociétés photographiques de Londres, a fait à ce sujet la communication suivante : Du papier au charbon bichromaté, datant du I er juillet dernier, a été renfermé dans un cylindre garni d’une boîte au chlorure de calcium. Dix mois après, ce papier fournissait des épreuves égales à celles des premiers jours. J’ai même fait une expé rience avec une feuille de ce papier qu’on avait laissée à l’humidité jusqu’à ce qu’elle se ramollisse et qu’on avait ensuite renfermée dans le tube jusqu’à dessiccation. Une autre fois, je me suis servi d’une feuille humide sans la faire sécher à nouveau. Dans les deux cas, les résultats ont été .excellents. M. Welford conserve ainsi des rouleaux entiers de papier charbon sensible dont il coupe tous les jours la portion néces saire aux tirages. Perfectionnements apportés à l’Ozotype. — M. Manly a beaucoup perfectionné ce procédé et, bien que je ne sois pas autorisé à révéler les nouvelles formules qu’il publiera lui-même sous peu, je puis dire que c’est du côté de la régularité du développement que se sont portées ses recherches. Un nouveau papier à la gomme bichromatée. — La fasci nation qu’exerce le procédé à la gomme sur ses fidèles est certes d’un ordre tout particulier, à tel point que tous ceux qui ont travaillé sérieu sement la gomme ne comprennent plus la photographie sans ce moyen d’expression. Mais je ne parle ici que des photographes qui reconnaissent que la supériorité du procédé ne consiste que dans sa souplesse et qui savent profiter de celle-ci. Or, ces conditions ne se rencontrent pas en dehors du petit nombre d’hommes qui visent à un idéal d’art très différent du but que se propose le photographe courant. C’est peut-être pour cela que toutes les tentatives de préparation commer ciale du papier à la gomme bichromatée ont plus ou moins échoué. Je crois me rappeler que M. Demachy affirmait naguère que le prin cipal charme du procédé consistait en l’incertitude même de ses effets.