LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 15 — Photographie et son mouvement vers de plus nobles horizons ne dissimulent pas leur mécontentement. De plus, la liste des membres du comité de sélection et du jury de la prochaine exposition vient d’être dressée et la plus grande partie des photographes connus par leur talent d’artistes ont refusé d’y faire figurer leurs noms. Si ce mouvement s’accentue, quelle sorte de confiance les exposants pour ront-ils avoir en un jury composé de cette façon? L’atelier de M. Holland Day — Personne d’entre nos lecteurs du Bulletin n’aura oublié la visite au Photo-Club de l’apôtre de l’École américaine. Nous apprenons que M. Holland Day ouvre à Boston un atelier de photographie professionnelle qu’il exploitera selon ses idées personnelles. Je ne crois pas que cette tentative ait des chances de succès en Europe. Il est certain qu’à Londres, même si M. Day ne mettait pas en ligne de compte le côté financier de son entreprise, sa position comme portraitiste professionnel ne serait pas supportable. Un Linked Ring américain. — On nous annonce que la situation qui est faite en Amérique aux disciples de la photographie pictoriale, toute semblable à celle qui a présidé en Angleterre à l’éclo sion du Linked Ring, aura là-bas un résultat pareil et qu’une Société du même genre est sur le point de s’y fonder, qui réunira les photo graphes avancés en une sorte de franc-maçonnerie pour le progrès de la bonne cause. Prochainement le National Art Club prêtera ses locaux pour une exposition d’environ cent cinquante cadres dus à vingt-cinq exposants qui représentent l’élément avancé dont l’absence a porté un si grand coup au succès de la dernière exposition de Philadelphie. Ce sont Mmes Kàsebier, Devens, Schütze; MM. Frank Eugène, Clarence White, Holland Day, Sticglitz, Kciley, Stirling, etc. Le Tele-électroscope. — Il faut que le public ait de bien vagues notions sur la photographie et les applications de l’électricité, pour que les rédacteurs de certains journaux montrent en sa crédulité la confiance dont le canard suivant est la preuve. On nous a déjà annoncé qu’un savant polonais, dont le nom est tout à fait impossible à pro noncer, est parvenu à photographier à distance, et tout dernièrement nous apprenons d’une source similaire, qu’un docteur américain, demeurant à Paris, a inventé un « Téléphone oculaire ». Rappelons- nous, qu’en 1891, Herr Liesegang a décrit scientifiquement les condi tions nécessaires à l’établissement d’un appareil de ce genre et que le prix de revient colossal de l’expérience a suffi à détourner tout inventeur sérieux de ce genre de recherches.