LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
Bemerkung
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fameux objectifs soient jamais construits, on ne voit pas bien le côté utile d’une opération qui exige un outillage encombrant, compliqué et fragile et qui ne pourrait servir que par une nuit noire, car, au dire du physicien en question, les ondes hertziennes seraient visibles dans l’obscurité. A l’heure qu’il est cette théorie n’est encore appuyée sur aucun fait positif, et je doute fort qu’il se trouve de sitôt un aéronaute-photographe disposé à tenter l’expérience. Louis-Jacques Mandé Daguerre. — M. de Reisinger, colla borateur du Pholograph qui paraît à Bunzlau, vient de communiquer à la Correspondant Photographique de Vienne un document qu’il a décou vert en fouillant un recueil aujourd’hui introuvable et lequel a, dans son temps, joui d’une certaine célébrité. Il s’agit d’un journal hebdo madaire, la Wiener Allgemeine Theater Zeitung éditée par Adolf Bauerle ; le numéro du 19 septembre 1839 porte ce qui suit : « Sa Majesté l’Empereur d’Autriche vient de foire remettre à M. Daguerre, par l’intermédiaire de l’Ambassade Impériale et Royale à Paris, en appré ciation des services qu’il a rendus à l’art, la médaille d’or à l’effigie de Sa Majesté, avec l’inscription de arte merito au revers; à la médaille était jointe une tabatière en or au chiffre du souverain. » L’année suivante, le même journal, 15 janvier 1840, contenait une biographie de Daguerre dans laquelle il est dit que Daguerre apprit chez Eugène Degaty (pour Degoti) célèbre peintre, l’art du déco rateur qui lui procura beaucoup de travaux pour les théâtres parisiens; mais il s’occupait en outre de peindre des vues et il fut assez heureux de pouvoir, en 1822, produire sa nouvelle invention, le diorama. Les tableaux qu’il peignit pour son diorama firent une sen- —4W . sation considérable et, déjà en 1824, le gou vernement lui accorda la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Il fout savoir gré à M. de Reisinger d’avoir exhumé ces documents. Ils prouvent que la Cour d’Autriche avait su reconnaître les ser- Wesg _ vices rendus à l’univers par le savant français.