LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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I),ouveautés photographiques JUMELLE A DÉCENTREMENT. — Constructeurs : POULENC Fibres. Celte nouvelle jumelle possède tous les perfectionnements apportés aux appa reils à main les plus réputés. Son volume très restreint et la précision de son fonc tionnement la recommandent aux amateurs qui recherchent un appareil sérieux. La jumelle à décentrement 9X 12 est munie d’un magasin de douze plaques. L’objectif monté sur cet appareil est un Protar Zeiss d'léna, 1 : 8 de la série II. f. 136 millimètres, avec diaphragmes iris et monture hélicoïdale pour la mise au point jusqu’à 2 mètres. L’obturateur est le « Linhof », placé à l’arrière des lentilles, donnant la pose et l'instantané avec vitesse variable. Un double décentrement est disposé sur cette jumelle et la mise en plaque se fait à l’aide du viseur décentreur spécial. Le principe de ce viseur consiste à disposer le système de visée sur une règle mobile autour d’un point convenablement situé dans le plan focal. Le mouvement de cette règle est solidaire de celui de l’objectif et assure à la ligne de visée un parfait parallélisme à l’axe optique qui passe par le centre de la plaque photo graphique, quel que soit le tirage de l'ob jectif. 11 est facile de concevoir que, sur cette règle directrice, on peut disposer les appareils de visée de différentes manières, aussi MM. Poulenc y ont placé le sys tème de viseur qui offre le plus de facilité à saisir l’ensemble de l’image. Il ne faut pas oublier, en effet, que si le décentre ment s’emploie de préférence, l’appareil étant sur pied, l'instrument doit pouvoir aussi servir pour la prise d’instantanés avec ou sans décentrement; dans ce cas, le système de viseur n’est pas indifférent. Avec les viseurs à guidon en avant de la lentille, il est assez pénible de chercher, pour les sujets mouvants et pris sans pied, à faire concorder le guidon avec le centre réticulé du viseur, en même temps qu’on tente d’encadrer son sujet dans les parois de celui-ci, car il faut regarder à la fois et le centre et les bords. Le système de viseur inverse est de beaucoup plus commode, car l’œil, étant appliqué sur un oculaire à ouverture réduite, n’a aucun autre but à poursuivre que de voir son sujet dans le viseur et de l’y encadrer. Pour faciliter la visée, l’ouverture de l’œilleton est munie d’un diaphragme iris. Les plaques du châssis s’escamotent dans toutes les positions, même l’appareil étant sur pied. Les planches figurant aux pages 144, 140, 157, 159, et 167 ont été obtenues avec cette jumelle à décentrement.