LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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M, l’Etranger ANGLETERRE Londres, 10 avril 1^02. L’exposition de M. Yarnall Abbott. — La Société Royale de Photographie, continuant les traditions qu’elle a inaugurées lors de son installation dans ses locaux actuels, vient de donner l’hospi talité aux œuvres de M. Yarnall Abbott, de Philadelphie, pour un one mans show (exposition des oeuvres d’un seul auteur). M. Yarnall Abbott n’est peut-être pas parvenu à la hauteur des leaders de la photographie pictoriale en Amérique, mais ses œuvres sont cependant pleines d’intérêt et personnelles. Il montre une ten dance bien marquée vers le bizarre et le mystérieux, et comme cette manière se rencontre dans les œuvres d’autres personnalités de son pays, avec plus de délicatesse peut-être, il s’est trouvé des gens pour accuser la présente exposition de manquer d’originalité. Nous ne sommes pas de cet avis, pensant qu’il faut tenir compte du cachet intellectuel qui élève les œuvres de M. Yarnall Abbott bien au-dessus de ce que nous appellerons la jolie épreuve. A l’inauguration d’un one man’s show il est d’usage que l’exposant prononce un petit discours, sorte de déclaration de principes et de profession de foi pour expliquer au public quelles sont ses tendances et ses méthodes. M. Yarnall Abbott, actuellement en Amérique, a remplacé la conférence par une lettre très bien tournée qui a été lue à l’ouverture de son exposition. La photographie, dit-il, ne l’intéresse que comme moyen d’expression artistique et il néglige entièrement le côté scientifique, tout en reconnaissant les services qu’il a rendus. Il s’efforce de faire des tableaux et jusqu’ici la photographie lui a mieux réussi que la peinture. Il demande donc que scs œuvres soient