LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 155 — d’autrefois trop dures, trop contrastées; cette opinion défavorable vient sûrement de ce que les opérateurs ne sont ni patients, ni persé vérants ou encore qu’ils n’observent pas certaines conditions sans lesquelles il est impossible de mener à bien les manipulations. Tous les papiers gélatino-bromure du commerce ne sont pas d’une qualité irréprochable; certains, pas constamment pourtant, malgré les précautions prises, ne résistent pas au voile chimique, les blancs se teintent légèrement dans le révélateur, mais sur dix échantillons de marques différentes il y en a neuf qui se comportent on ne peut mieux et dont les parties non isolées conservent leur pureté; il est rare d’avoir à découvrir la cause d’un insuccès dans une fabrication défectueuse et l’on a souvent tort d’incriminer les fabricants. Le rôle du révélateur étant ici d’importance très grande et que c’est surtout de sa composition que dépend le résultat final, je donne ci- dessous la formule qui, à mon avis, convient le mieux : Eau bouillie, chaude 1.000 cc. Sulfite de soude anhydre, neutre . . 50 gr. Carbonate de potasse pur 20 — Métol 5 — Hydroquinone 2 — Sel de cuisine 2 — Faire dissoudre les substances dans l’ordre; laisser refroidir et filtrer. Cette solution se conserve. On peut augmenter la quantité d’eau si on le désire, pourtant je préfère un réducteur assez énergique parce qu’un même bain permet de développer pas mal d’épreuves sans avoir à le renforcer par l’addition d’une certaine quantité de solution de réserve. J’ai dit que le temps de pose du papier au gélatino-bromure sous cliché, à la lumière photogénique, solaire ou artificielle, doit être évalué aussi juste que possible attendu que nous avons affaire à un révélateur absolument automatique qui n’est pas à modifier pendant l’opération du développement. Si la pose est trop courte l’image sera naturellement incomplète; si la pose est trop longue l’image sera sans vigueur, sans relief, grise, parce que nécessairement on sera obligé de la retirer du révélateur avant que les blancs se voilent, les noirs n’auront pas eu le temps de s’intensifier et pourront être verdâtres si le bain est fatigué et chargé en bromure. Si la pose est juste, quand dans le bain l’image sera venue complètement, vigoureuse, on pourra l’y laisser quelques mi nutes de plus, elle ne montera pas, elle ne s’intensifiera plus; elle s’arrêtera juste au degré de vigueur qu’il faut; si, au contraire, elle continue à s’intensifier ce sera l’indication certaine que la pose a été trop prolongée.