LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 152 — un envoi important, quatorze cadres. Il nous semble actuellement être en train de chercher sa voie et l’on n’a pas de peine à distinguer les influences qui ont présidé à l’éclosion de telle ou telle de ses oeuvres; influences très diverses, car M. Puyo ne sera jamais confondu avec M. Clarence White et c’est un souvenir de ce dernier, si je ne me trompe qui est responsable de « Délicieux abandon » tandis que c’est la manière du premier qui inspira, sans doute, la Figure déco rative et quelques autres épreuves de même genre. J’aime beaucoup le « Portrait d’un peintre » et le « Paysage » plus personnels quoique peut-être moins faits pour plaire à la majorité du public. Mais ne faut-il pas travailler pour soi-même sans s’occuper un seul instant de la future cimaise et des gens qui passeront devant? Voici encore un nouvel exposant M. Fauchier Magnan gotnmiste de fraîche date dont les résultats devront décider tous les hésitants qui s’exagèrent par simple paresse les difficultés du procédé. La « Brume matinale » est une épreuve de choix, le type de l’épreuve à la gomme personnelle dont l’effet est bien dû à la pal te de l’auteur. Le « Pêcheur au travail » de manière toute différente se recommande par de belles qualités et dans les deux gommes, le côté métier, les noirs et le gras du pigment, est excellent. Plus loin le joli paysage de Landes, du docteur Théophile Gautier nous donne tout à fait l’impression d’aquarelle. C’est très habilement traité — la tête « esquisse » très simplifiée, réduite aux simples accents nécessaires est bien originale — je n’aime pas cependant la tache violente à gauche qui creuse la joue et gâte le dessin, le « Profil » n’a pas grand intérêt mais le portrait de vieille femme est vigoureux et le Crépuscule (la Dordogne) d’un joli sentiment. M. Roy, sans grand enthousiasme, nous a envoyé un Sous-bois discret d’une jolie matière avec une eau dormante sans aucun de ces reflets d’acier que nous trouvons si souvent dans ce genre de sujet. Sa Vue de mer, d’un traitement différent et bien approprié à l’effet voulu est juste de valeurs et également réussie. Nous espérons que l’auteur n’abandonnera pas le procédé qui l’a fort bien servi. Dans les « Vaches au pâturage » de M. Billioque la couche est si parfaite et le dépouillement si pondéré qu’on serait tenté de prendre cette gomme pour tout autre chose que de la gomme, mais les plans sont bien indiqués et la douceur des lointains charmante. Cependant que M. Billioque s’arme de courage et essaie de sacrifier son eau du premier plan, soit en supprimant entièrement le bas de son épreuve, soit en arrêtant le dépouillement de cette partie avant que les blancs se fassent sentir et ne viennent lutter avec ceux du fond; je crois qu’il admettra que son petit tableau aura gagné en harmonie et en