LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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sans exagération, avant de les exposer au jour, à l’abri de la lumière solaire. Pour ce cas spécial, la lumière d’une bougie, d’une lampe à pétrole ou d’un bec de gaz de houille (la flamme de l’acétylène est trop riche en rayons violets et bleus) est considérée comme non photogénique. Les clichés négatifs, pour les mêmes raisons que je viens d’exposer, perdent de leur transparence quand on les examine trop tôt à la lumière du jour, c’est-à-dire avant l’élimination complète de l’hypo- sulfite de soude. Un négatif peut avoir perdu dans le bain fixateur toute trace laiteuse, il ne faut pas toujours croire que le fixage est terminé, ou en d’autres termes, que la dissolution du bromure d’argent non influencé par le réducteur est complète, c’est pourquoi il est prudent d’exagérer un peu le temps à consacrer au fixage afin, d’une part, d’être bien certain que la gélatine ne contient plus de bromure d’argent transparent et invisible et, d’autre part, que le sous- produit formé sensible à la lumière, transparent également et non soluble dans l’eau pure, est complètement éliminé. Il est aisé de se rendre compte par soi-même que trop de précipi tation à vouloir juger au jour les résultats définitifs d’un cliché, amène forcément une modification préjudiciable soit immédiate, soit dans un laps de temps plus ou moins grand. Que l’on fixe à moitié un négatif, puis qu’on l’expose quelques minutes à la lumière solaire : ce cliché remis dans le bain d’hyposulfite de soude n’abandonne son restant de bromure d’argent que très péniblement et parfois même, quand le bain de fixage n’est pas suffisamment concentré, il conserve, quoi que l’on fasse, des taches opalines insolubles, indélébiles. Le lecteur s’expliquera pourquoi il rencontre souvent des clichés qui présentent par réflexion des teintes bleuâtres, opalines ou jaunâ tres, localisées ou générales. C’est donc à des manipulations incorrectes, en n’observant pas toutes les conditions que nous impose le procédé, que l’on doit l’altération plus ou moins rapide des documents photo graphiques. Pour n’avoir pas à le regretter plus tard — trop tard — dans notre science ne confondons pas « vitesse » avec « précipitation ». E. Forestier.