LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
Bemerkung
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le papier photographique en jaune. Les méfaits de l’hyposulfite de soude ne font l’ombre d’un doute pour personne et souvent même, grâce à sa mauvaise réputation de destructeur d’argent réduit, on lui attribue des désordres auxquels il ne contribue pas du tout, et pour se tirer d’embarras ou éviter de consacrer du temps à la recherche de la véritable cause d’une détérioration, le photographe, l’amateur comme le professionnel, trouve plus simple de conclure à la présence du pro duit en question quia vraiment bon dos parce qu’il ne peut se défendre contre ses accusateurs. Si, souvent, l'hyposulfite de soude est bien l’agent destructeur de l’image qu’il devrait fixer au contraire, la faute en revient «toujours» au manipulateur ou imprévoyant ou ignorant. Celui-ci se dit que l’élimination du sel fixateur est une opération d’une absolue nécessité, alors il lave ses épreuves avec une telle ardeur que l’on est surpris qu’en même temps que l’hyposulfite il n’enlève pas la dorure de l’image, l’argent constituant cette image et le papier avec... A la suite d’un lavage des plus sérieux, le photographe s’étonne que la substance fixatrice agisse toujours et s’oppose à la stabilité absolue de l’épreuve. La cause de la destruction par l’hyposulfite n’est pas là, elle vient d’un manque de précautions non pas au lavage des papiers qui en sont imprégnés si ce lavage est prolongé pendant une heure à l’eau cou rante — ce qui est très suffisant — mais à un sous-produit qui se forme pendant le fixage si cette opération est faite à la lumière du jour. On n’ignore pas que quand on fait dissoudre du chlorure d’argent dans de l’hyposulfite de soude, on donne naissance à un sous-produit — composé nouveau — sensible à la lumière solaire et insoluble dans l’eau ; la solubilité ne s’effectue qu’en présence d’un excès d’hypo- sulfite. Une courte exposition à la lumière actinique pendant les mani pulations du fixage suffit pour former ce composé sensible, destruc teur, et dont rien, sur le moment, ne décèle la présence. Cette sensibilité du sous-produit se traduit, avec le temps, par une teinte jaune qui, même à l’abri du jour, continue à s’intensifier — il est donc indispensable que le fixage des images positives aux sels d’argent se fasse à la lumière artificielle et non à celle du jour. Un lavage très long, exagéré, est la cause également d’une teinture jaune qui affecte les blancs d’une image fixée ; ici il n’est pas facile de se rendre compte et d’expliquer le phénomène chimique qui inter vient, l’expérience a démontré la parfaite exactitude de ce fait, aussi doit-on recommander à ceux qui tiennent à conserver en bon état de fraîcheur leurs épreuves photographiques de les fixer et de les laver