LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
Bemerkung
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— 116 — meilleur. Si j’ai cherché de mon côté c’est pour montrer la voie et parce que, je le répète, il y a urgence extrême à détruire dans le plus bref délai les légions de malentendus qui menacent d’étouffer ce nouvel art. Ces malentendus font dire, en plus, des bêtises à des tas de gens sensés, comme par exemple, cette billevesée : la photographie picto- riale, artistique ou... autre se meurt et mourra faute de sujets! L’art manquant de sujets! c’est un comble! Maintenant, qu’on ne croie pas à mon ambition d’imposer le nom que je propose. Ce que je désire, c’est que Je Photo-Club de Paris, qui recèle dans son sein le plus grand nombre de photo-tintisles et les meilleurs, s’occupe de la question. Qu’en séances ordinaires et intimes, il la mette à l’ordre du jour, recueille les différents noms qui seront proposés, profite de sa notoriété pour les faire plébisciter chez lui, en séances plénières, ou par la voie de son Bulletin et aussi dans toutes les So ciétés de France. Chacun s’en gageant à admettre le nom qui sortira de l’urne avec la majorité. Que ce soit pholo-tinte et pboto-linlistes, par exemple, il demeurera bien convenu que dès ce jour, organisateurs d’expositions, artistes, criti ques d’art, confrères, rédac teurs de journaux et public, n’emploieront plus que ce titre pour exprimer la chose qu’il détermine. Les malentendus tombe ront du coup par centaines. La Photo-tinte se trouvera dé gagée des rebuffades et des incompréhensions que lui vaut la photo graphie. Les artistes, allégés, auront plus de champ pour se mouvoir. La critique ne sera plus pardonnable de s’égarer dans l’à côté. Le public saura enfin que ce qu’on lui montre n’est plus ce qu’il croit trouver et cherche, en vain, sous la rubrique: photographie. Donc un titre, s’il vous plait. C’est rendre un service primordial à la bonne cause- Frédéric Dillaye.