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— 16 — venue, sans prendre la peine de s’assurer si cette mauvaise ' épreuve représente véritablement l’étalon d’excellence du procédé. Une nouvelle Pellicule négative, — Aucun photographe n’ignore les recherches qui ont été faites de tous côtés pendant les der nières années en vue de découvrir un support transparent, léger, solide et flexible à la fois, destiné à remplacer le verre dans les négatifs. A en juger par la petite quantité de clichés pelliculaires employés, nous devons en. conclure que les essais n’ont pas été heu reux. Au contraire, la consommation des plaques en celluloïd a énormément augmenté, malgré les inconvénients incontestables de ce support. La dernière invention dans ce genre semble appelée à un grand succès, car le support offre de grands avantages, sans avoir de défauts. M. Sandell, bien connu par ses plaques à couches multi ples, vient de nous donner, sous le nom de cristoïd, une pellicule de gélatino-bromure, sans autre support. . Pour plus de clarté, nous expliquerons que la couche d’émulsion à la gélatine est tout d’abord étendue comme à l’ordinaire sur une plaque de verre, c’est une émulsion lente. Sur cette couche, on coule une seconde couche d’émulsion rapide, et les deux couches, n’en formant plus qu’une, sont détachées du verre. Leur épaisseur et leur rigidité sont telles que la pellicule peut être manipulée sans danger et qu’on s’en sert dans un châssis ordinaire. Le côté qui a été en contact avec le verre est brillant — c’est la couche d’émulsion lente. Il s’ensuit que nous pouvons, en tournant ce côté vers l’objectif, nous servir d’une plaque lente, l’autre côté nous donne une plaque rapide, et la sous-couche lente supprime, en absorbant les rayons superflus, les inconvénients de l’excès de pose. On développe et l’on fixe comme à l’ordinaire; mais, après lavage, il est nécessaire de faire sécher en contact intime avec une glace. La manipulation est identique à celle dont on se sert pour rendre ultra-brillantes les épreuves sur papier au gélatino-chlorure. Le cristoïd offre une particularité curieuse due au gonflement et à l’expansion de la pellicule gélatinée dans les différents bains. Ainsi, une pellicule 9X12 atteindra par cet agrandissement automatique les dimensions 12X15, à moins qu’elle n’ait été passée dans l’alcool méthyliqüe avant le séchage sur verre, opération qui la ramènera, grâce à la rétractation produite par l’alcool, à ses dimensions pre mières. Le cristoïd a d’autres avantages, entre autres l’absence de halo, due à la suppression de la surface réfléchissante du verre. Il est aussi