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die Partitur durch die Umarbeitung nicht gewonnen hat, an Anmut, Leichtigkeit, Klarheit gewiß verloren. Zweifellos hat Schumann in der zweiten Fassung auch wichtige Verbesserungen vorgenommen. Er hat die Tempi verlangsamt und die Exposition im Kopfsatz durch ein Wiederholungszeichen anders gewichtet. Trotzdem hat die späte Version nicht die Überlegenheit über die frühe, die ihre Monopolstellung im Konzertleben suggeriert. Wer die ganze Sinfonie kennenlernen will, muss sich mit beiden Fassungen auseinandersetzen, (mö) Depuis que la musique descriptive fait l’objet d’un certain mepris chez bon nombre de Connaisseurs, d’aucuns se sont reclames de la celebre citation de Beethoven plutöt expres- sion du sentiment que peinture pour faire considerer la Pasto rale de Beethoven comme musique absolue. Mais ces apolo- gistes bien intentionnes ne voient pas que cette citation de Beethoven n’exclut pas toute musique descriptive, et il parait difficile de bannir de la 6e de Beethoven le cöte descriptif. Ainsi, dans le 2e mouvement, intitule de surcroit Scene [!] au bord du ruisseau, le bruissement de l’eau est-il rendu par les deux violoncelles en sourdine, les altos et les seconds violons. De meme, une Interpretation purement formaliste des chants d’oiseaux vers la fin parait intenable II en va de meme pour la Reunion joyeuse de paysans et du 4e mouvement Orage, tempete. Et pourtant, les elements descriptifs voire picturaux dans la Pastorale ne sont que des moyens savamment mis en oeuvre par Beethoven. Si la 5e Symphonie de Beethoven semble ä tout moment tendre vers un but, la Pastorale semble, eile, reposer en elle-meme, comme le fait la pein ture musicale de la nature en general. Une musique dont 1" cours se developpe, sans pour autant tendre vers une f ° absolue est selon Wolfram Steinbeck, capable d’a hender la nature. C’est ce qui explique l’atmosphere paisible qui domine ler mouvement, la synthese du lied et de la forme son t dans le deuxieme mouvement et la structure quelque peu illogique de la scene de l’orage. Et la Symphonie ne se termine pas dans une apotheose impressionnante, voire violente, mais dans la simplicite. Composee en 1807 et 1808, la Pastorale fut creee, avec la Cinquieme, le 22 decembre 1808 ä Vienne. La Symphonie en re mineur de Robert Schumann etait, ä l’origine, sa deuxieme Symphonie. Achevee le 9 septembre 1841, l’oeuvre fut creee le 6 decembre 1841. Mais au lieu d’en initier des executions supplementaires, Schumann attendit jusqu’en 1851 avant de s’occuper ä nouveau de cette oeuvre, mais cette fois non pour l’executer mais pour revoir l’orchestration et apporter d’autres modifications ä cette oeuvre qu’il voulut intituler Fantaisie symphonique pour grand orchestre. Toutefois, avant la creation, le 3 mars 1853, il decida de l’appeler tout simplement Symphonie, devenue apres la Symphonie en do majeur et la Symphonie Rfienane (sa quatrieme). Confue comme Symphonie en un seul mouvement, il est neanmoins possible d’y distinguer quatre mouvements - forme sonate, lied, scherzo et finale, s’enchalnant pourtant sans Interruption, les trois Premiers s’eloignant parfois assez loin des formes classiques. En plus, les differentes parties sont reliees entre elles via le materiau thematique, aboutissant ainsi ä une Symphonie, qui, certes, est structuree du point de vue formel, mais qui reste une grande Symphonie en un seul mouvement. Si la Version de 1851 est plus concentree, plus claire que celle de 1841, eile n’en est pas moins devenue plus lourde, si bien que Brahms ecrivit ä Clara Schumann qu’il preferait de loin la version de 1841. Certes, Schumann a egalement ameliore son oeuvre ä plus d’un egard, notamment en ralentissant les tempi, mais cette deuxieme version ne merite certainement pas la Position de monopole qu’elle occupe actuellement dans les salles de concert. Pour apprendre ä connaitre toute la Symphonie, il faut en aborder les deux versions.