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Texte der Gesänge. 2. a) Rosenarie des Mephistopheles aus „Damnation de Faust“. Yoici des roses, De cette nuit öcloses; Sur le lit embaumö, 0 mon Faust, bien-aime, repose! Dans un voluptueux sommeil Oü glissera sur toi plus d’un baiser vermeil, Ou des fleurs pour ta couche ouvriront leurs carolles, Ton oreille entendra de devines paroles. flcoute! les esprits de la terre et de l’air Commencent, pour ton reve, un suave concert. Die Lüfte kosen Hier zärtlich mit den Rosen, Blumen, spendet Duft! Liebreich säusle, Luft! Faust, schlummre und träume jede höchste Lust, Glühender Kuss entflamme deine kalte Brust! Wie die Blüten im Tau, dein Herz sich erschliesse, Jeder Sinn sei berauscht, jede Fiber geniesse! Erscheinet, ihr Geister, die in Lüften und Klüften mich hört, Beginnet ungesäumt euer sanftes Konzert! Michel Carre'. Mireille ne sait pas encore Le doux charme de sa beaute! C’est une fleur qui vient d’öclore Dans un sourire de l’Ültö! b) Chant provenpal. A qui ne connait pas Mireille Dieu cache son plus eher trösor! Sa gräce ä nulle autre pareille La pare mieux qu’un manteau d’or! /. Massenet. Rien ne trouble le chaste reve De son coeur innocent et pur. Elle rit au jour qui se leve, Le jour lui sourit dans l’azur. Reviens, reviens ma bien aimee! Comme une fleur loin du soleil La fleur de ma vie est fermee Loin de ton souriere vermeil. Entre nos coeurs quelle distance, Tant d’espace entre nos baisers! 0 sort amer, o dure absence, 0 grands desirs inapaisös! D’ici lä bas que de campagnes, Que de villes et de hamaux, Que de vallons et de montagnes, A lasser le pied des chevaux! 4. a) Absence. Berlioi. 0 kehr’ zurück, du meine Wonne! Der Blume gleich in dunkler Nacht Entbehrt meine Seele die Sonne, Wenn dein roter Mund mir nicht lacht. Warum so weit von meinem Herzen, Und so weit, ach, von meinem Kuss! 0 herbes Leid, o Trennungsschmerzen, 0 welche Pein ich tragen muss! Von hier bis dort wie viele Felder, Wie viel Städte an Bach und Fluss, Wie viele Höhn, wie viele Wälder, Ach! ermüden des Rosses Fuss. b) Plaisir Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, Chagrin d’amour dure toute la vie. J’ai tout quittö pour l’ingrate Sylvie: Elle me quitte et prend un autre amant. d’amour. Martini. Tant que cette eau coulera doucement Vers ce ruisseau qui borde la prairie, Je t’aimerai, me röpötait Sylvie: L’eau coule encore, eile a change pourtant. Victor Hugo. c) Si mes vers avaient des ailes. Reynaldo Hahn. Mes vers fuiraient, doux et freies, Vers votre jardin si beau Si mes vers avaient des ailes Comme l’oiseau! Ils voleraient, Etincelles, Vers votre foyer qui rit Si mes vers avaient des ailes Comme l’esprit. Prös de vous, purs et fidöles, Ils accourraient, nuit et jour, * Si mes vers avaient des ailes Comme l’amour!