DU RIO DE S. FRANCISCO. 65 CHAPITRE XX. VILLA BOA Oü LA CITÉ DE GOYAZ. Histoire de Villa Boa.— Désavantages et agréments de sa position.— Le Rio Vermelho la traverse; ponts. — Églises. — Rues; maisons.— Places publiques.— Palais du gouverneur.— Hôtel des finances {casa da contadoria). — Hôtel de ville. — Hôtel pour la fonte de l’or. — Population. — Maladies ; goitre. Absence de secours médicaux. — Oc cupations des habitants de Villa Boa. — Boutiques. — Ouvriers. — Nourriture. — Aucune ressource pour la société. — Mariages rares. Quelle en est la cause. Mauvais exemples donnés au peuple par ceux qui devraient le guider et l’éclairer. — Les femmes de Goyaz. — Goût pour le tafia. — Manque de délicatesse. — Un diner au palais. — Des cription de l’intérieur de cet édifice. — Portrait et histoire du capi taine général Fernando Delgado Freire de Castilho. — Portrait de Raimundo Nonato Hyacintho. Description de sa maison. — Le P. Jo seph, missionnaire. Bartholomeu Bueno, qui découvrit la province de Goyaz, jeta aussi les premiers fondements de sa capitale. Après avoir quitté le lieu appelé Ferreiro, il bâtit une maison sur le bord du Rio Vermelho, et celle-ci devint le noyau d’un village auquel on donna le nom de Santa Anna. Les auto rités du pays établirent leur résidence dans cet endroit, qui bientôt acquit une grande importance, et Santa Anna fut érigé en ville par une ordonnance royale de février 1756. Alors le pays ne formait point encore une province séparée; le gouverneur de S. Paul, de qui il dépendait, il. 5