bougris croissent assez rapprochés les uns des autres au mi lieu des pâturages qui couvrent la vallée et les montagnes, et appartiennent encore à ces mêmes espèces, que je retrou vais dans tous les campos. Partout l’herbe était desséchée; je n’apercevais aucune fleur. Je traversai pendant la journée plusieurs ruisseaux bordés d’une étroite lisière de bois; là, je jouissais d’une fraîcheur délicieuse, mais, ailleurs, la chaleur se faisait assez fortement sentir. La fazenda de S. Antonio où je fis halte, comme je viens de le dire, était autrefois très-importante. Dans ce temps- là , on tirait de l’or de la Serra du même nom; mais la mine s’est épuisée, on a cessé d’entretenir les bâtiments de l’habitation, et presque tous ne sont aujourd’hui que des ruines. C’est cependant à peine si cet établissement a passé à la troisième génération : tels sont les tristes résultats de la recherche de l’or et de la prodigalité des mineurs. Étant à Meiaponte, j’avais vu, de l’autre côté du Rio das Aimas, une maison qui produit un effet fort agréable dans le paysage et paraissait avoir été très-jolie autrefois ; elle avait été bâtie par un homme puissamment riche, qui possédait un grand nombre d’esclaves : c’était un mineur; ses filles, lors de mon voyage, ne vivaient que d’aumônes. De Meiaponte à S. Antonio, fazenda . 3 legoas. — Jaraguâ, village 3 1/2 — Goyabeira, rancho 3 — Rancho das Areas, fazenda 3 — Sitio da Lage, chaumière 5 — Mandinga, petite habitation 3 — Ouro Fine, village 4 — Pouso Novo, rancho 11/2 — Villa Boa 11/2 27 1/2 legoas.