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DU RIO DE S. FRANCISCO. 249 sort de cette justice et de celle d’Araxâ, lorsque, au mois d’avril 1816, on les réunit toutes les deux à la province de Minas (1) : alors le Paranahyba devint la limite méridio nale de celle de Goyaz. Le Paranahyba prend sa source dans la comarca de Pa- racatû (2), au versant occidental de la chaîne qui divise ses eaux de celles du S. Francisco (Serra do S. Francisco e da Paranahyba). Ses principaux affluents sont le Rio das Ve- Ihas, le S. Marcos et le Corumbâ, et, quoique les deux der niers viennent de beaucoup plus loin que lui, ils perdent leur nom en réunissant leurs eaux aux siennes. De grosses pierres s’élèvent du lit de cette rivière comme de celui du Paranahyba (5) et empêchent malheureusement qu’elle ne soit navigable. Je ne sache pas qu’on y ait trouvé de l’or, mais elle passe pour être très-poissonneuse ; cependant il Velhas, doit sa fondation à des Mineiros et est plus ancien qu’Araxâ. II parait que ses habitants, favorisés par la fertilité fort renommée des terres environnantes, jouissent d’une certaine aisance. D’Eschwege dit {Bras., I, 99) que, en 1816, on ne comptait encore, à Desemboque, que 65 maisons, et qu’il y avait 181 fazendas dans tout le julgado, dont la population s’élevait approximativement à 3,945 individus, sur uue sur face d’environ 500 legoas carrées.— On est étonné que Pizarro, qui écri vait en 1822, ait encore placé Desemboque dans la province de Goyaz et ne parle que dans une note, et encore occasionnellement, de la réunion de ce village à Minas. — Desemboque a été érigé en ville et comprend, avec son district, disent Millet et Lopes de Moura (Dicc., 325), une po pulation de 5,000 âmes, qui tire de grands avantages de la culture des terres. Le Male ou Congonhas {llex Paraguariensis, Aug. de S. Hi laire, et non, comme on a écrit, Paraguayensis) est, ajoutent les mê mes auteurs, très-commun auprès de Desemboque. (1) Voyez le chapitre intitule, Le village d'Araxâ, etc. (2) Pohl, Reise, 1, 242. (3) Voyage dans le district des Diamants el sur le littoral du Bré sil , 1, 108.