2iH VOYAGE AUX SOURCES CHAPITRE XXVII. ENCORE LA PROVINCE DES MINES. — LES INDIENS MÉTIS DU PARANAHYBA. Le Paranahyba, limite de la province de Goyaz. — Détails sur cette ri vière. — On la passe au Porto Real da Paranahyba. Soldats minei- ros. — District privilégié concédé aux Indiens métis. — Insectes mal faisants. — Aldea do Rio das Pedras. Sa position. Ses maisons. Por trait des Indiens qui l’habitent; leur capitaine; leur histoire; leurs privilèges. Tous sont cultivateurs; débit des produits de leurs terres. Ils sont privés de secours spirituels et de tout moyen d’instruction. Leur langue ; vocabulaire comparatif de cette langue, de la lingoa gérai et du dialecte de S. Pedro dos Indios ; orthographe, prononcia tion ; réflexions sur les altérations qu’a subies la lingoa gérai. — Al dea da Esliva. Sa position. Son histoire. Détails sur ses habitants. — Insectes malfaisants innombrables sur les bords du Rio da Estiva. — Aldea de Pisarrào abandouné. — Aldea da Boa Vista. Ses habi tants. Une fête. Réflexions sur la manière dont les hommes de notre race se conduisent envers les Indiens. — Bonheur des Indiens métis du Paranahyba. — Utilité du mélange des races. Les résultats de ces mélanges. — Pourquoi l’anthropologie est encore une science si ob scure. Autrefois, la province de Goyaz s’étendait à 54 ou 55 lieues portugaises de sa limite actuelle, c’est-à-dire jusqu’au Rio Grande; mais, comme le territoire qui se trouve compris entre cette rivière et le Paranahyba fait par tie de la justice (julgado) de Desemboque (1), il suivit le (1) Le village de Desemboque, situé sur la rive gauche du Rio das