dans l’après-midi , on pouvait regarder fixement le disque du soleil sans être incommodé. Le 50 , jour où je quittai Fosse, le tonnerre se fit entendre, et nous vîmes des éclairs; mais la pluie ne tomba point; nous étions loin encore de l’époque où elle devait commencer. Nous fîmes halte à un sitio composé de quelques maison nettes éparses bâties presque sur les bords d’une petite ri vière qui porte le nom de Braço do Verissimo. Cette ri vière a été ainsi appelée parce qu’elle sujette dans le Rio Verissimo (1); elle prend sa source à environ 8 legoas de celte petite habitation, à un endroit appelé, m’a-t-on dit, Imbiruçu, et n’a pas un cours de plus de 12 à 15 legoas; elle passe pour très-poissonneuse; mais, jusqu’à présent (1819), on n’a point encore trouvé d’or dans son lit. Une caravane qui se rendait de S. Paul à Cuyabâ se trouvait avec moi au Braço do Verissimo; c’était la troi sième que je rencontrais depuis Meiaponte. On m’avait abandonné une petite chambre dont le devant, entière ment ouvert, servait de rancho. Les sacs de cuir ( broa- cas) (2) qui renfermaient les marchandises de la caravane (1) J'écris cc mot de la même manière que Cazal et Luiz d'Alincourt, et comme on le prononce dans le pays ; je crois qu'il ne faut pas admet tre l’orthographe de Pizarro, qui a écrit Virissimo. (2) E por grupos apinhoados, Em seu centro estâo arreios, Sacos, coures e broacas. Fileiras de cstacas toscas No terreiro em freinte se alçam, Em que estâo presas as bcstas Sacudindo seus bornaes. Baciierel Teixeira (in lUincrva liras., 592).