DU RIO DE S. FRANCISCO. 223 CHAPITRE XXVI. LE VILLAGE DE SANTA CRUZ. — UNE ROUTE TRÈS- PÉNIBLE. Histoire du village de Santa Cruz de Goyaz. Ses habitants actuels. Sa misère. Sa position. Ses minières. Ses rues ; ses maisons; ses églises. Limites de la justice dont Santa Cruz est le chef-lieu ; population. — Silio Novo. — Pays situé entre cette habitation et le Rio Corumbâ.— Cette rivière. — Une caravane. — Silio de Pedro da Rocha. Des mal les et un mulet. — Tableau général du pays situé entre le Corumbà et le Paranahyba. — Silio da Passe. Émigrés geralistas. — État de l’at mosphère.— Le Braço do Verissimo; son rancho — Le Silio do Ve- rissimo. Chaleur. Incommodités. — Une journée très-fatigante. — Silio do Ribeirào. Halte désagréable. Fertilité. Difficulté de placer les produits de la terre. — Insectes malfaisants. — José Marianno. — Silio do Riacho. Les habitants de ce pays privés d’instruction et de secours religieux. — Fazenda dos Casados. — Incendie dans une forêt. Le village de S. Cruz de Goyaz (Sainte Croix de Goyaz), ou simplement Santa Cruz, situé par 17°,54’ latit. sud, est un des plus anciens établissements de la province (1). (1) Pizarro raconte (Mem., IX, 216) que le nommé Manoel Dias da Silva, traversant le désert pour se rendre à Cuyabâ, découvrit, vers l'an née 1729, les terrains aurifères où a été bâti le village de Santa Cruz, et qu’il y éleva une croix avec cette inscription : Vive le roi de Portugal. Il ajoute que le roi d’Espagne se plaignit de celte prise de possession, mais qu'on ne tint nul compte de sa réclamation, et que Silva fut ré-