où sont des eaux chaudes plus anciennement découvertes que les Caldas Novas. On devait me donner un guide, et je me proposais d’emmener José Marianno seul avec un mu let de charge. Au moment de partir, José Marianno prit de l’humeur, et ce fut Marcellino qui m’accompagna. Quand je m’arrê tais quelque part pour y faire un séjour, chacun était em barrassé de sa personne. C’était un genre de vie nouveau qu’on allait mener; on serait moins libre, peut-être même aurait-on à se plaindre des gens chez lesquels on était reçu; on s’ennuyait, on s’attristait, on devenait mécontent. Le propriétaire de la Fazenda das Caldas , plein d’atten tions pour moi , voulait absolument me guider dans la course que j’allais faire; mais j’exigeai qu’il restât chez lui, et il me donna son frère. La Serra das Caldas n’est pas à plus de trois quarts de lieue portugaise de la fazenda; elle n’a qu’une élévation médiocre, et, de loin , elle se présente sous la forme d’un prisme trapézoïdal et allongé, parfaitement égal à son sommet. Nous nous avançâmes vers cette montagne en suivant un sentier peu fréquenté, et, parvenus presque au pied , nous changeâmes de direction : alors le sentier de vint pierreux et souvent très-difficile. Nous doublâmes l’un des deux côtés les plus étroits de la montagne , et, pendant quelque temps, nous cheminâmes parallèlement à l’un des grands côtés. Ce dernier, beaucoup plus irrégulier que le flanc qui lui est opposé , offre tour à tour des en- de la Fazenda das Caldas, était fils de Martinho Coelho qui, en 1777, fit la découverte des nouvelles eaux thermales, il est bien évident que ce fut le lieutenant qui m’accueillit avec tant de bienveillance.