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DU RIO DE S. FRANCISCO. 11 La paroisse dont Santa Luzia de Goyaz (1) (arraial de Santa Luzia) est le chef-lieu comprend (1819) une popu lation de 5 à 4,000 âmes disséminées sur une surface de 50 legoas de longueur et 50 dans la plus grande largeur (2). De cette paroisse dépendent deux succursales, S. Antonio dos Montes Claros, dont je parlerai bientôt, et Nossa Se- nhora da Abbadia, au village de Couros (3). Très-agréablement situé sur le penchant d’un coteau, au-dessus d’un vallon assez large, Santa Luzia s’étend pa rallèlement à la rive droite d’un ruisseau appelé Corrego de Santa Luzia (4), qui coule au fond du vallon. Dans sa largeur, ce village est divisé, en deux parties inégales, par un autre ruisseau, qui, beaucoup moins considérable que le premier, le grossit de ses eaux. Extrêmement étroit, le village de Santa Luzia s’élargit pourtant vers le milieu de sa longueur. Là se trouve une place presque carrée, où a été bâtie l’église paroissiale, assez grande, isolée comme le sont, en général, les édi- S. Luzia (Itin., I, 166 ; II, 159). 11 n’est pas à ma connaissance que cet écrit ait été publié. (1) Le nom de Santa Luzia se retrouve dans plusieurs parties du Brésil. Je n’ai pas besoin de dire qu’il ne faut pas, avec un touriste fran çais, écrire San-Lucia (Süz., Souv., 273). (2) Luiz Antonio da Silva e Sousa dit que le district de S. Luzia est borné, au levant, par le julgado de S. Rumào, qui dépend de Minas; au couchant, par celui de Meiapoute ; au midi, par la justice de Santa Cruz, éloigné de 10 legoas du chef-lieu du district ; au nord, enfin, par celle de Trahiras, distante de 34 legoas , également à partir du village de S. Luzia (Mem. estai., 36). (3) Ce village, fort misérable, a été bâti sur le plateau qui termine le commencement de la Serra do S. Francisco e do Tocantins. (4) Pohl ne parle que d'un ruisseau et lui donne le nom de Rio Ver- niclho.
