catù un plateau qui couronne la Serra do S. Francisco e da Paranahyba, j’en étais descendu pour me rendre au Regis tre dos Arrependidos , sur la limite de Minas et de Goyaz. En entrant dans une nouvelle province, j’allais aussi passer sur un autre diviseur d’eau, la Serra do Corumbâ e do Tocantins, que déjà j’ai fait connaître (p. 518), et qui forme un angle avec la Serra do S. Francisco e da Paranahyba. La maison du registro, située à peu près à la jonction des deux chaînes, est assez grande et n’a qu’un étage; elle se compose, à la manière brésilienne, d’un bâtiment prin cipal et de deux ailes fort courtes, entre lesquelles est une sorte de galerie (varanda), que couvre le toit prolongé du corps de logis (1). Devant cette maison, on voit un rancho fort vaste et ouvert de tous les côtés, comme ceux de la route de Rio de Janeiro à Minas ; c’est là que les voyageurs et les caravanes trouvent un abri. Le personnel du registro se compose uniquement (1819) d’un commandant, qui est alferes (sous-lieutenant), et d’un soldat, appartenant tous les deux à la compagnie de dra gons , d’un pedestre (y. p. 549) et d’un employé civil (fiel). Ceux qui viennent de Rio de Janeiro avec des marchan dises prennent un passe-debout au Registro de Mathias Barbosa (2) et le présentent ici ; on pèse les ballots pour savoir si rien n’en a été distrait, et les droits s’acquittent à Villa Boa ou tout autre endroit de la province. Pour s’as surer si les voyageurs qui sortent de Goyaz n’emportent pas des diamants et de l’or en poudre, on les visite également (1) Voyage dans les provinces de Rio de Janeiro, etc., I, 90. (2) Le registro de Mathias Barbosa est le bureau de douane placé sur le chemin de Rio de Janeiro à Minas, sur la limite des deux pro vinces (Voyage dans les provinces de Rio de Janeiro, etc., 1, 114).