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qu’à 17 degrés 1/2. Cette différence de température tenait sans doute à celle des hauteurs , car, depuis le Parahyba, j’avais toujours monté. En quittant Forquilha , on monte encore, dans un espace de 1 lieue , jusqu’à une fazenda appelée José Francisco, du nom de son propriétaire. Entre Forquilha etJoaquim Marcos, habitation dont je parlerai bientôt, les bords du chemin, dans la plus grande partie de son étendue, avaient été dégarnis des grands ar bres; en d’autres endroits , où l’on avait autrefois cultivé la terre , il n’existait plus que des taillis. C’était, pour la conservation du chemin , un grand avantage , sans doute; mais le défaut d’ombrage rendait la chaleur si forte, qu’ayant, une heure après la chute du jour, tiré mon ther momètre de ma malle, je le trouvai à 28 degrés, tant celle- ci avait été échauffée par les rayons du soleil. La fazenda de José Francisco , dont j’ai déjà dit quel ques mots, possède un moulin à sucre ; mais on n’y em ploie le vesou qu’à faire de l’eau-de-vie, ce qui a lieu chez tous les propriétaires peu riches, parce que cette fabrica tion exige moins de bras et de travail que celle du sucre. Ayant passé la fazenda de José Francisco , j’allai faire halte à celle de Joaquim Marcos (nom d’homme), située à 4 lieues de Forquilha ; j’y demandai si l’on avait du maïs à me vendre : on m’en refusa d’abord; mais à peine me fus- je recommandé de Joào Rodrigues que l’on mit à ma dis position tout ce que je désirais. Il n’est pas étonnant, au reste, que l’on eût commencé par me faire essuyer un re fus; les propriétaires craignaient alors de se défaire de leur maïs , parce que le manque d’eau avait fait le plus grand tort à ce grain ; j’avais vu moi-mème, du côté de Cavenca,