Volltext Seite (XML)
DU RIO DE S. FRANCISCO. 357 § XII. Culture des terres. Le système d’agriculture adopté à Goyaz et celui qui l’a été à Miuas, etc. — Fertilité du terrain. — Les plantes qu’on y cultive. Bétail, che vaux, moutons, pourceaux. — Denrées qui ne peuvent être exportées et trouvent à peine quelque débit dans le pays même. — Celles que l’on peut exporter. Le sucre, le tabac, le blé, le cotou. — Plantes dont les produits représentent, sous un petit volume, des valeurs con sidérables etqui seraient cultivées avec avantage. Le thé, l’indigotier, le mûrier, la vigne. — Augmentation facile du nombre des bêtes à cor nes , des chevaux, des pourceaux , des brebis. — Moyens que le gou vernement devrait prendre pour encourager l’agriculture, favoriser la multiplication des troupeaux et décider les colons à renoncer h leurs habitudes destructrices. — Nécessité de conserver les bois. — Encou ragements qu’il faudrait accorder à l’exploitation des mines de fer. Recherchons à présent quel parti les habitants de Goyaz ou, pour mieux dire, ceux de la comarca du sud, la seule que j’aie parcourue , peuvent tirer de la culture de leurs terres. Le système d’agriculture en usage à Goyaz est celui qui, malheureusement, a été adopté dans presque tout le Brésil. On brûle les bois et on sème dans leurs cendres ; après quelques récoltes, on laisse repousser de nouveaux bois, que l’on coupe à leur tour; on continue ainsi jusqu’à ce que la terre ne produise plus que des herbes, et alors on l’abandonne (1). Ici, comme dans les environs de Villa do Principe (2), le capim gordura [Melinis minutiflora) finit (1) Voyez, sur l’agriculture des Brésiliens, mon Voyage dans les pro vinces de Rio de Janeiro, etc., 1, 191. (2) L. c., I, 191.