§ IX. Clergé; instruction publique. Le bien que pourrait faire le clergé goyanais.— Bon exemple donné par JoSo Teixeira Alvarez, curé de Santa Luzia.—Les ecclésiastiques goya nais , seuls hommes de la province qui possèdent quelques connais sances, d’ailleurs en dehors de toutes les règles.— Histoire de l’Églisc de Goyaz. — Écoles. En rappelant les colons autour des villages, en les in struisant de leurs devoirs, en ranimant dans leurs âmes des sentiments religieux qui ne sont qu’assoupis, en les enga geant à contracter des unions légitimes et à fuir l’oisiveté, en leur enseignant des procédés de culture moins bar bares que ceux qu’ils suivent, en leur montrant que cer taines denrées peuvent être exportées de leur pays avec quel que avantage, le clergé goyanais parviendrait à affaiblir la fâcheuse influence d’une administration ignorante et dé vastatrice. Telle était la conduite que tenait, lors de mon voyage, le pasteur respectable (1) d’une des paroisses, beau coup trop étendues, dont se compose la province de Goyaz ; mais, malheureusement, son exemple n’était suivi peut- être par aucun de ses confrères. « Je vais signaler, ai-je dit ailleurs, des abus dont le « chrétien aura à gémir; mais il est une idée élevée qui « doit lui servir de consolation. Comment ne serait-il pas « soutenu par un pouvoir supérieur le vaisseau qui, na- « viguant sur une mer orageuse, sous la conduite de pi- (11 M. .loao Teixeira Alvarez, curé de Santa Luzia, dont je parlerai plus tard.