pour les premiers jours de mon voyage. Nous suivîmes le plateau sur lequel la ville est bâtie, jusqu’à cette espèce d’isthme qui joint ce plateau au Morro da Cruz das Ai mas (1). Là nous nous arrêtâmes quelques instants à une maisonnette qui dépendait des mines du sargento môr, et d’où l’on découvre une très-belle vue. D’un côté, on do mine Paracatû dont les maisons et les églises semblent dis persées au milieu de groupes d’Orangers et de Bananiers. Dans une vallée profonde coule le ruisseau de S. Domin- gos, bordé de deux lisières d’une belle verdure qui décri vent de gracieuses sinuosités; et, sur la rive droite du ruis seau, on voit la petite chapelle de S. Domingos, près de laquelle sont des maisonnettes entourées d’Orangers. D’un autre côté, enfin, on découvre le Morro da Cruz das Aimas dont la surface est toute couverte des éclats de pierre déta chés par les anciens mineurs, et au milieu desquels crois sent quelques plantes éparses, principalement des Goya viers et des Mélastomées. Le Morro da Cruz das Aimas présente un plateau qui peut avoir 1 lieue de circonférence. C’est de là que les an ciens mineurs ont tiré le plus d’or. Je fus étonné de l’éten due de leurs travaux; il n’est pas, dans cet endroit, 1 pouce de terrain qui n’ait été remué ; de tous les côtés, on voit De Paracatû à Monjolos, hameau 2 1/2 legoas. — Moinho, petite habitation 3 1/2 — Tapera, habitation 3 — Fazenda do Sobradinho 4 1/2 — Caveira, bord d’un ruisseau en plein air 6 — Arrependidos, douane 5 (1) Voyez le chapitre précédent. 24 1/2 legoas.