xiv PRÉFACE. de céréales, nos vignes et nos plantations d’oliviers. J’ai tâché que cette lacune n’existât pas dans l’his toire naturelle du Brésil ; j’ai fait connaître la to pographie botanique des divers cantons que j’ai visités, et, lorsqu’un jour la culture les aura en vahis , on n’ignorera pas ce que fut leur végétation primitive. J’aurais désiré faire davantage. J’avais annoncé, dès les premières pages de ce livre, que des numéros renverraient, comme dans mon Voyage sur le litto ral, aux descriptions des plantes caractéristiques de chaque canton; mais la relation de voyage était achevée; je me voyais forcé, par ma santé, de quitter Paris et de passer l’hiver dans le midi de la France; pour quelques descriptions de plantes, il aurait fallu que je remisse à près d’un an la publication de cet ouvrage : à mon âge et avec une santé délabrée, on ne doit point attendre. La description des plantes caractéristiques de Goyaz se trouvera, j’espère, à la fin de l’ouvrage que j’ai commencé sur S. Paul et Sainte-Catherine. I n écrivain qui rendit de grands services à son pays, mon ami M. José Feliciano Fernandes Pinhei- ro, baron de S. Leopoldo, que tout le Brésil a re-