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élevé, puisqu’il se trouve compris entre les commencements du Rio Grande et les sources des premiers affluents du S. Francisco (1); d’ailleurs nous savons , par les observa tions barométriques de M. d’Eschwege, que la fazenda de Vicente, située à 4 lieues de la petite ville de 7 amandùa, qui se trouve sur cette route, est élevée de 2,465 p. anglais (551 mètres) au-dessus du niveau de la mer, et que le vil lage de S. Joâo Balista, situé à 5 lieues de celui iOliveira où je m’arrêtai, se trouve à une hauteur de 5,265p. anglais (994 m ,8) (2). Ce pays est généralement montueux et présente une ab ternative de pâturages et de bois ; il existe même une véri table forêt auprès de Tamanduâ. L’herbe des campos n’a point ici l’excellente qualité de celle du canton de Rio Grande, et ce n’est que vers la Serra da Canastra qu’on trouve le capim frecha (herbe flèche), Graminée qui carac térise les meilleurs pâturages. En divers endroits, les cam pos sont parsemés d’arbres tortueux et rabougris, comme le sont ceux que j’avais parcourus entre le nord de la pro vince des Mines et le Rio de S. Francisco (5). C’est au delà de Formiga, village situé à environ 24 lieues (1) On verra bientôt que j’ai donné à cette crête le nom de Serra do Rio Grande e do S. Francisco, parce qu’elle divise les eaux de ces deux rivières. (2) Escuw., liras, die neue Welt, 1, 23, 28. — « Ces lieux, dit aussi « d’Eschwege, doivent former le plateau Je plus élevé non-seulement de « la province des Mines, mais encore de tout le Brésil, puisque leurs « eaux s’écoulent, d’un côté, jusqu’aux dernières limites méridionales « de cet empire, et, de l’autre, presque jusqu’à ses frontières septen- « trionales. » (3) Voyez mon Voyage dans les provinces de Rio de Janeiro , etc., vol. H.