vince de Minas est une sorte de type en regard du quel je place, pour ainsi dire, chacune des provinces que j’ai parcourues plus tard, et de ces rapproche ments il résulte qu’en décrivant celles-ci je com plète encore mes relations précédentes. Malheureusement, je dois le dire, la comparaison ne sera pas favorable à Goyaz, ce pauvre pays si longtemps livré à une administration presque tou jours imprévoyante, souvent spoliatrice, et je trou verai plus de différence encore, quand je comparerai la partie orientale de Minas Geraes avec la partie tout à fait occidentale qui, en général, a été peuplée par le rebut des comarcas les plus anciennes. On sera peut-être tenté de croire que mes descrip tions, se rapportant à une époque déjà assez éloignée, ne conviennent plus au temps actuel. Qu’on ne juge point, par l’Europe, de l’intérieur de l’Amérique. Dans les pays déserts, les choses ne changent qu’a vec une lenteur extrême; les éléments des grandes améliorations y manquent; une rare population dis séminée sur une surface immense, à peu près livrée à elle-même , énervée par un climat brûlant, sans émulation, presque sans besoins, ne change rien, ne veut et ne sait rien changer. Le botaniste George