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i i 1-7 I |g Ul B Ul ff e- 41' B Ul £1 B i h Ave Maria von Franz Schubert, mit Pianofortebegleitung sungen von Fräulein E. Meerti. Uebersetzt von M. Beianger. Ave Maria! reine des cieux, Vers toi s’eleve ma priere; Je dois trouver grace ä tes yeux; C’est en toi, Vierge sainte, quej’espcre. ' Mon fils consolait ma misere, II souffre, helas! il est mourant! Comprends mes pleurs, toi qui fus mere, Rends moi, rends moi mon pauvre enfant! Ave Maria! Aus dem Englischen des lEalter Scott. Ave Maria! Jungfrau mild, Erhöre einer Jungfrau Flehen! Aus diesen Felsen starr und wild Soll mein Gebet zu dir hinwehen. Wir schlafen sicher bis zum Morgen, Ob Menschen noch so grausam sind, 0 Jungfrau, sieh der Jungfrau Sorgen, 0 Mutter, hör’ ein bittend Kind. Ave Maria! Le fripon s’en va tout joyeux, Dans son chemin la gaite l’accompagne, Mais j’aurai ma revanche et bientöt en ces lieux De l’habitant de la montagne: II connaitra les talens merveilleux. Je l’entcndais en silence M’accuser d’extravagance, II riait de moi tout bas — Mais avant peu je le jure, Le fripon avec risure Va me rendre mes ducats; Pour l’avare qu’on ran?onne, Pour le fripon qu’on friponne, Les humains sont sans pitie. Aussi dans mon stratageme Je vais bientöt ici meine, Je vais les voir de moitie Soumis aux lois du sort, Sans plainte et sans murmure, J’ai subi les plus rüdes coups. Que mon fripon s’apporte Aujourd’.hui son courroux, II l’a sa provoquer En me fesant injure, Ah, le tour est des plus fous. Scene und Arie aus der Oper: „Le Bandit“ von J. B. van Bree, gesungen von Herrn Tuyn. Je ris, mais ma gaite Nogueres franche et vive N’est plus propre q’ua m’etourdir, Chez moi bientöt eile sera captive, Comme Fest deja le plaisir. Quoi qu’il en soit ä mon poste plus ferme, Livrons ä mes amis ce soirmömeuntresor, C’est l’unique moyen de m’egayer encore Et de metlre a leurs maux un terme. Je l’ai promis demaiu pour eux, Doit etre enfin le jour heureux, Demain! mais helas le pourrai-je? Oui si j’en crois le sort, qui me protege Nargue l’ennui, vive l’espoir, Oui le sort me sera propice Mais en signalant sa justice, II me reste un noble devoir, Sur le gouverneur qu’on revere, Un traitre un monstre sanguinaire Veut faire eclater ses transports. Prevenons sa lache furie, Que cet acte de barbarie Se brise devant mes efforts. Veillons sur la victime, Mais en la sauvant de l’abime Emparons nous de ses tresors. —