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ACHTZEHNTES ABONNEMENT-KONZERT IM SAALE DES GEWANDHAUSES ZU LEIPZIG DONNERSTAG, DEN 26. FEBRUAR 1914. Leitung: Professor Arthur Nikisch. ERSTER TEIL. Ouvertüre zu »Alceste« von Christoph Willibald Gluck. (Mit Schluß von Felix Weingartner.) Rezitativ und Arie aus »Alceste« von Gluck, gesungen von Frau Charles Cahier, Kaiser!, und Königl. Hofopernsängerin. Rezitativ. Oü suis-je? 6 malheureuse Alceste! voilä donc le secours, que j’attendais de vous, Dieux puissants? Cher £poux! tu vas perdre la vie, sans espoir eile t’est ravie, si quelqu’autre pour toi ne se livre ä la mort. II n’est plus pour moi d’espärance, tout fuit, tout m’abandonne ä mon funeste sort! De l’amitid, de la reconnaissance, j’espererais envain un si penible effort! Ah! l’amour seul en est capable, eher dpoux, tu vivras, tu me devras le jour. Ce jour, dont te privait la parque impitoyable, te sera rendu par l’amour. Arie. Divinitös du Styx, ministres de la mort! Je n’invoquerai point votre pitiö cruelle, J’enlüve un tendre dpoux ä son funeste sort, Mais je vous abandonne une epouse fidele. Mourir pour ce qu’on aime est un trop doux effort, Une vertu si naturelle. Mon cceur est animü du plus noble transport! Je sens une force nouvelle, je vais, oü mon amour m’appelle! Ouvertüre zu Byrons »Manfred« (Op. 115) von Robert Schumann. Arie aus »Cosi fan tutte« von Wolfgang Amadeus Mozart, gesungen von Herrn Kammersänger Otto Wolf, Königl. Hofopernsänger. Der Odem der Liebe erfrischet die Seele, Ein Labsal voll Süße, so schmeichelnd und weich, Wer Liebe genießet und treu sie erfindet, Begehret nichts weiter, ist selig und reich.