*4 E t u d e s sacrifices humains. Enfin, cette religion étoit si barbare, que deux empereurs ■Komams l’abolirent successivement , comme le rapportent Suétone et Pline. Je ne dis rien des intérêts modernes de notre histoire ; mais je suis sûr que les. relations^ de notre politique n’y rempla ceront jamais , dans le cœur humain * celles de la divinité. J’observerai que comme l’admiration est un mouvement involontaire de lame vers la divinité, et est, par conséquent, sublime , plusieurs écrivains modernes se sont efforcés de multiplier ce genre de beauté dans leurs ouvrages , en y accu mulant des surprises imprévues ; mais la ftature les emploie rarement dans les, siens, parce que l’homme n’est pas capa ble d éprouver fréquemment de pareilles, secousses. Elle nous fait paroitre peu-à— peu la lumière du soleil, le développe ment des fîeurs, la formation des fruits. Elle amene nos jouissances par une lon gue suite d’harmonies ; elle nous tiaita en hommes , c’est-à-dire , en machines foibles et bien aisées à renverser : elle nous voile la divinité , afin que nous en puissions supporter les approches. Plaisir du Mystère. Voilà pourquoi le mystère a tant de charmes. Ce ne sont pas les tableaux les plus éclairés , les avenues en lignes