Etudes neau de Lussan , qui traversa, en i6ss j, 1 isthme de Panama , en revenant de la- mer du Sud. Voici ce qu’il dit, en par lant des Indiens du cap de Gracias à Dios. « Quand le sommeil les prend , ils » font un trou dans le sable où ils se- » couchent , et ensuite ils se recouvrent » avec le même sable ce qu’ils font » pour se mettre à couvert des insultes- » des moustiques , dont l’air est le plus » souvent tout rempli. Ce sont de petits » moucherons que l’ont sent plutôt qu’on « ne les voit , et qui ont un aiguillon si » piquant et si vénimeux , que lorsqu’ils » 1 appuient sur quelqu’un , il semble » que ce soit un dard de feu qu’ils v r> lancent. 3 » Ces pauvre gens sont si tourmentés » de ces fâcheux insectes, quand il ne » vente point , qu’ils en. deviennent » comme lepreux ; et je puis assurer avec » venté , le sachant par ma propre expé- » rience , que ce n’est pas une légère » souffrance que d’en être attaqué : car f> outre qu ils font perdre le repos de là » nuit, c est que-, lorsque nous avons été » réduits a aller 1e dos nu , faute de che- » mises , 1 jmportunité de ces animaux ” nous faison désespérer et entrer dans w des rages à ne nous plus posséder (i). » t688? J ° Urnal d ’ un v °y a 6 e à ,a mer du Sud, en