^4 Etudes n , ent ,P^ U * d’action à sa voix. Quand iT s est etaoli dans son orchestre , il chante- alors^ un drame inconnu qui a son. exorde, son exposition , ses récits, ses. evenemens, entremêlés tantôt de sons de la joie la plus éclatante , tantôt de- ressouvenus amers et lamentables qu’il- exprime par de longs soupirs. II se fait entendre au commencement de la saison ou la nature se renouvelle, et semble présenter à 1 homme un tableau de la carnere inquiété qu’il doit parcourir. Chaque oiseau a une voix convenable au tems et au poste où il se montre , et relative aux besoins de l’homme Le cri perçant du coq le réveille au point du. jour pour les travaux. Le chant gai de. alouette dans la prairie , invite les ber gères aux. danses ; la grive gourmande . qui ne paroit qu’en automne, appelle aux vendanges les rustiques vignerons. 3 “ï 1 ’ des °" c6,ë ’ '« attentif aux accens des oiseaux. Jamais le cerf qui versa des larmes sur ses propres mal! heurs , ne soupira à ceux de la plaintive. Ihilomele. Jamais le bœuf laboureur mene à la boucherie après de pénibles’’ jervices , ne tourna sa tête vers elle disant : « Oiseau solitaire , voyez »> comme 1 homme récompense ses se- ” viteurs ! „ La nature a répandu ces distractions et ces consonnances de for. tunes, sur.des êtres volatiles, afin qua