de ia Natuie. . îÿ tend les bras vers la terre ou à 1 horizon pour l’invoquer ? D’où vient ce sensiment qui leur dit que Dieu est au ciel : Est-ce parce que le ciel est le séjour de la u- miere : Est - ce parce que la lumière elle- même , qui nous fait appercevoir tous, les objets , n’étant point , comme nos matières terrestres., sujette à être divi sée , corrompue , détruite et renfermée », semble présenter quelque chose de céleste, dans sa substance ? t C’est au sentiment de l’innni que nous: inspire la vue du ciel ». qu’il faut attribuer le goût de tous les peuples pour bâtir des temples sur les sommets des monta gnes , et le penchant invincible qu a voient les Juifs à adorer , comme les autres na tions , sur les lieux élevés. Il n’y a point, de montagne, dans les iles de 1 Archi pel , qui n’ait son église , ni de côteau à la Chine , qui n’ait sa pagode. Si », comme le prétendent quelques, philoso phes , nous ne jugions jamais de la nar~ ture des choses que par des résultats mé caniques de comparaisons d’elles à nous la hauteur des montagnes devroit humi lier notre petitesse. Mais c’est parce que ces grands objets ,. en s’élevant vers le ciel , y élevent nos ames par le senti- ment de l’infini, et qu’en nous éloignant de la terre, ils nous portent vers des beautés plus durables. Les ouvrages de la nature nous pré- C 3