yo Etudes par le 16e degré de latitude nord. Son habitude est si puissante , qu’un homme qui y est accoutumé se passera plus dif ficilement d’elle que de pain, pendant un jour. Cette plante est cependant un véritable poison ; elle affecte à la longue les nerfs de l’odorat, et quelquefois ceux de la vue. Mais l’homme est tou jours prêt d’altérer sa constitution phy sique, pourvu qu’il puisse renforcer en lui le sentiment intellectuel. De la Vue. Tout ce que nous avons dit, en rap- t portant quelques loix générales de la na ture , des harmonies , des consonnances ; des contrastes et les oppositions, abou tit principalement au sens de la vue. Je ne parle pas des convenances, car elles appartiennent au sentiment de la raison, et sont entièrement distinctes de la ma tière. A la vérité, les autres relations sont fondées sur la raison même de la nature , qui nous réjouit par les couleurs et Ies_ formes génératives et engendrées , et qui hous attriste par celles qui nous annoncent la décomposition et la des truction. ^ Mais , sans rentrer dans ce vaste et inépuisable sujet , je ne parlerai ici que de quelques effets d’optique qui font naître involontairement en nous le sentiment de quelques attributs de la Pivimté.