de la Nature. , Jï vùe cîu consolateur , comme au senti ment de la divinité. Vous appercevrez alors dans la figuré humaine , des traits inconnus aux ciseaux des Grecs et aux pinceaux des Van-Dyck's. Le bonheur d’une infortunée vous coûtera moins que la statue d’Ariadne , et au lieu d’illustrer le nom d’un artiste dans votre hôtel pen dant quelques années , il immortalisera le vôtre , et le fera durer long-tems après que vous ne serez plus , lorsqu’elle ■dira à ses compagnes et à ses enfans : “ C’est un Dieu qui> m’a tirée du mal- » heur. » Nous allons suivre maintenant l’instinct de la Divinité dans nos sensations physi ques et nous finirons cette Etude par les sentimens purement intellectuels de 1 arae. Nous donnerons ainsi une foilple idée de-la nature humaine. Des Sensations Physiques. Toutes les sensations physiques*sont en elles-mômes des témoignages de notre misere. Sil’hornme est si sensible au plai sir du toucher , c’est qu’il est nu par tout son corps. Il iàut, pour se vêtir , qu’il dépouille les quadrupèdes, les plantes et les vers. Si presque tous les végétaux et les animaux ressortissent à sa nourriture , c’est qu’il est obligé d’employer beau coup d’apprêts et de combinaisons dans ises ahmens. La nature l’a traité avec