” des /orces à l’amour d’Ariadne. Elle ” ut a Ja hn consumée par ses regrets ” et même par ses espérances. Voilà au » bout de ce vallon ; sur un petit tertre ” couvert d absinthe marine, son tom- » beau et sa statue qui regarde encore vers la mer. On y reconnoît à peine f> ? hgure d une femme ; mais on y dis— » nngue toujours l’attitude inquiété » a une amante. Ce monument , ainsi ” que tous ceux de ce pays, ont été mu- tilés par le tems, et encore plus par les barbares ; mais le souvenir de la » vertu malheureuse n’est pas, sur la » If" 6 VfPT V0[v C,es t >' rans - Le tom- » beau d Anadne est chez les Turcs , et w sa couronne est parmi les étoiles. Pour « nous, échappés aux regards des puis- ” sances du monde , par notre obscurité » même : nous avons, par la bonté du ?i’î° U î é la liberté loin des grands, » et le bonheur dans des déserts. EtranI ” ger, si les biens naturels vous tou- ” , C ' ient encore . vous serez le maître de w les partager avec nous. » A ce récit des larmes douces coulent des yeux de son épouse, et de sa jeune fille qui sou pire au souvenir d’Ariadne ; et je doute qu un athée même , qui ne connoît plus dans la nature , que les' loix de la ma tière et du mouvement , pût être insen sible au sentiment de ces convenances présentes et de ces antiques ressouvenir*.