S3'S Etudes ETUDE QUATORZIEME. De l’Éducation. A ^ . ** Dm. Quoi, dit Plutarque (i), devoit 33 Numa plutôt employer son étude qu’à 33 faire bien nourrir les enfans et à faire « exercer les jeunes gens, afin qu’ils ne v fussent difFérens de mœurs, ni turbu- 33 lens pour la diversité de leur nourri- 33 ture ; mais fussent tous accordans en- ») semble pour avoir été , dans leur en- » fance , acheminés à une même trace, » et moulés sur une même forme de la r> vertu ? Cela , outre les autres utilités, »> servit encore à maintenir les loix de >3 Lycurgue ; car la crainte du serment 33 que les Spartiates avoient juré , eût eu »> bien peu d’efïicace , si t par l’institu- 3> tut ton et la nourriture , il n’eût , par 33 maniéré de dire, teint en laine les 33 mœurs des enfans , et ne leur eût, 33 avec le lait de leurs nourrices, presque 33 fait sucer l’amour de ses loix et de sa » police. >3 Voilà un jugement qui condamne tou tes nos éducations } en faisant l’éloge de Lyc«? ^ utar< ^ ue 3 com P-iraison de Numa et de celle