t6 a Etudes que le clergé méritât par ses vertus, la première place accordée à la sainteté de ses fonctions ; que la noblesse proté geât les citoyens et ne se rendît redou table qu’aux ennemis du peuple ; que la finance, faisant couler ses trésors dans les canaux de l’agriculture et du com merce , laissât au mérite les chemins ouverts k tous les emplois ; que chaque femme , exemptée , par la foiblesse de sa constitution^ de la plupart des far deaux de la société , s’occupât à remplir ses douces destinées d’épouse et de mere, en faisant le bonheur d’une seule famille • que revêtue de grâces et de beauté , elle se considérât comme une fleur de cette chaîne dé plaisirs dont la nature a atta ché l’homme à la vie; et tandis quelle feroit la couronne et la joie de son époux en particulier, la chaîne entiere de son sexe resserrât les nœuds du bonheur na tional ! Je ne cherche point à mériter les ap- plaudissemens du peuple, il ne me lira pas ; d ailleurs , il est vendu aux riches et aux puissans à la vérité, il en médit sans cesse, et il applaudit même ceux qui agissent envers eux avec quelque fer meté ; mais il les abandonne dès qu’il les voit les objets de la haine des riches ; il tremble aux menaces de ceux-ci , ou’ il rampe à leurs pieds à la moindre mar que de bienveillance. J’entends par peu-