Mi Etudes distinctions respectables. Les Asiatiques , plus équitables, n ont attache la noblesse quaux lieux illustrés par la vertu. Un vieux arbre , un puits, un rocher , des objets stables, leur ont paru seuls capa bles de leur en perpétuer le souvenir. Il n y a pas, en Asie , un arpent de terre qui ne soit illustre. Les Grecs et les Romains qui en sont sortis, comme tous les_ peuples du monde , et qui ne s’en éloignèrent pas beaucoup , imitèrent en partie les^ coutumes de nos premiers peres, Mais les autres nations qui se ré pandirent dans le reste de l’Europe, on elles furent long-tems errantes , et qui s’écartèrent de ces anciens monumens de la vertu , aimerent mieux les chercher dans la postérité de leurs grands hommes , et en voir des images vivantes parmi leurs enfans. Voilà ce me semble, pour quoi les Asiatiques n’ont point de no blesse , et pourquoi les Européens n’ont point de monumens. Cet instinct^de la Divinité fait le char me de nos lectures les plus agréables. Les écrivains auxquels on revient tou jours , ne sont pas les plus spirituels , c’est-à-dire , ceux qui abondent dans dans un lieu fréquenté par les voleurs. II pour voit ensuite dans l'hôtellerie , aux besoins tant présens que futurs de cet infortuné , et il con tinue sa route sans rien attendre de sa recon* noissance.