de la Nature. ny Qui voudrait connoître la nature hu- Tnaine , n'auroit qu’à étudier celle de 1 a- mour ; il y verroit naître tous les^ssnti— mens dont j’ai parlé, et une foule d autres que je n’ai ni le tems , ni lfi talent de développer. Nous remarquetons d’abord que cette affection naturelle développe dans chaque être son caractère principal y en lui donnant toute son extension. Ainsi, par exemple , c’est dans la saison ou cha- du courage et de l’amour entre les jeunes gens des deux sexes à la vertu et à la religion des vieillards sans passions , que je m’étonne qu on n’ait pas présenté au moins un tableau dune société humaine, concordante ainsi avec tous les besoins de la vie et les loix de la nature. 11 y en a quelques essais dans le Télémaque, «ntr’autres , dans les mœurs des peuples de la Hcetique ; mais ils ne sont qu’indiqués. Je crois qu’une pareille société , ainsi liée dans toutes ses parties , atte'ndroit au plus grand degre de bonheur social où puisse parvenir la nature humaine sur la terre , et seroit inébranlable a tous les orages de la politique. Loin de craindre ses voisins , elle en feroit la conquête sans armes , comme l’ancienne Chine , par le seul à l’instieation de J. J. Rousseau , eu faisant l’his toire d’un peuple de la Grece, bien connu des poètes, parce qu’il a vécu suivant la nature, et par cette raison , presque ignoré de nos écri vains politiques ; mais le tems ne m’a permis que d’en ébaucher le plan , et d’en achever août au plus le premier livre.