sa? 'Or **Ar* «ifc* >«L< ««L. .^s ^ .^x -L-. «^, »^L* *<i* '♦' •*►> ^ VA NT-PRO PO S. 'Ayant pu me dilpenfer de prolonger d’un n le terme auquel devoir paroître ce fécond Volume, il eft jufte de rendre compte de ce retardement, en faifant voir que le principal motif a été de mettre cet Ouvrage en état de mériter le fentiment avantageux que le Public femble en avoir concu. Quand on eft un peu jaloux de fa réputation 3t délicat lur la précifton qui convient au lujet que Ton traite, il ne faut fouvent qu’une réflexion judicieufe pour trouver médiocre un Ouvrage quon avoit cru digne de quelque confidération; alors fi l’on eft encore en pofleffion de fon manufcrit, on s’eftime heureux d’être le maître de le fupprimer, ou de lui donner une nouvelle forme. Ce lui de ce Volume étoit entre les mains de l’Imprimeur > & je croyois n’avoir plus rien à y retoucher, iorfqu’une occafion imprévue me délàbulà d’un fentiment, qui pa- roifloit d’autant plus naturel, que je n’avois rien négligé pour le mettre en état de voir le jour dans le tems prefcrit. Meilleurs les Prévôt des Marchands & Echevins de la Ville de Paris, ayant appris que j’avois lait des remarques .fur les défauts des pompes de la machine appliquée au Pont Notre-Dame, qui fournit l’eau de la riviere de Sei ne au pl Lls grand nombre des fontaines publiques, me fi rent 1 honneur de m’inviter en 1737 de leur communi quer mes vûes fur la maniéré de reétifier cette machine , afin de la rendre capable d’un plus grand produit. Comme, en travaillant au projet qu’on a exécuté, il m’eft arrivé de faire plufieurs nouvelles découvertes lur le mouve- aij