C iS ) Dn le voit p. ex. dans les escarpemens des montagnes du Val travers. V. Journ. de Phys. Tom. 58. Nivose an 12. Les escarpemens, comme le remarqua* Chambrier, ne sont point dûs aux eaux comme le prétend Ferber , car les eaux auraient entraîué une partie de la mon tagne sans en incliner les couches dans le sens opposé. Si l’on considère avec attention ces différens phénomènes, l’on ne peut guère sé refuser d’admettre que depuis la for mation du sel , il ne se soit formé de 3 montagnes là où il n’y en avait point, ou que des terrains n’ayent été soulevés par une force quelconque , et que c’est à cet elfet que sont dûs et les escarpemens de plusieurs chaînes de montagnes et les différences dans l’inclinaison de ces mon- gnes , dans la partie qui autrefois joi gnait la partie soulevée à celle avec la quelle elle était unie ; et l’examen de ces changernens dans l’inclinaison des cou ches mérite d’autant plus notre attention