des Infiniment Petits. 1. part. Section IV. 'Ufage du calcul des différences pour trouver les points d’inflexion tSP de rebroufiement. C Omme l’on fe fervira dans la fuite des différences fécondés, troifiémes, ôcc. il eft nécelfaire d’en don ner une ide'e avant que d’aller plus loin. Définition I. La portion infiniment petite dont la diffe'rence d’une quantité variable augmente ou diminue continuellement, Cil appellee la différence de la différence de cette quantité, ou bien fa différence fécondé. Ainfi fi l’on imagine une troi- fieme appliquée nq infiniment proche de la fécondé mp, & qu on menewS parallèle à A 2?, & mH parallèle à RS\ on appellera H n la différence de la différence Km, ou bien la différence fécondé de PM. * ineme ^ 1 on imagine une quatrième appliquée of infiniment proche de la troifiéme nq, & qu l on mene nP parallèle à AB, & nL parallèle à S T ; on appellera la dif férence des petites droites Hn, Lo, la différence de la dif férencefécondé, ou bien la différence troifiéme de PM. Et ainfi des autres. Avertissement. On marquera dans la fuite chaque différence par un nombre de d qui en exprime l’ordre eu le genre. Par èxemple, on mar quera par dd la différence fécondé ou dufécond genre ; par à dd, la différence troifiéme ou du troifiéme genre ; par dddd, la dif férence quatrième ou du quatrième genre, & de même des au tres. Ainfi ddy exprimera Hn ; dddy, Lo—Hn ou Hn—Lo ; é-c. Quant auxpuiffances de ces différences, on les marquera par des chiffres pofièrieurs mis au deffus, comme l’on fait ordinai rement celles des grandeurs entières. Par èxemple, le quarré , ou le cube de dy fera dy*, ou dy 3 ; le quarré, ou le cube de ddy Fig. 46