>R E F'J C E xlij Le Public n’y perdra pourtant rien , & il l’aura quelque jour même avec ufure. Dans tout cela il n’y a encore que la pre mière partie du calcul de M. Leibnis » laquelle confifte à defcendre des grandeurs entières à leurs différences infiniment petites, & à com parer entr’eux ces infiniment petits de quel que genre qu’ils foient : c’eft: ce qu’on appelle Calcul différentiel. Pour l’autre partie, qu’on appelle Calcul intégral, & qui confifte à re monter de ces infiniment petits aux gran deurs ou aux touts dont ils font les différen ces, c’eft-à-dire à) en trouver les fommes , javois aufli deffein de le donner. Mais M. Leibnis m’ayant écrit qu’il y travaillait dans un Traité qu’il intitule De Sciehtia infiniti, je n’ai eu garde de priver le Public d’un fi bel Ouvrage qui doit renfermer tout ce qu’il y a de plus curieux,pon* Afediucte înverfèdes tangentes , pour les rè&ifications des courbes, pour la quadrature des efpaces qu’elles ren ferment, pour celles des furfaces des corps qu’elles décrivent, .pour la dimenfion de ces corps, pour la découverte des centres de gra vité , &c. Je ne rends même ceci public, que parce qu’il m en a prié par fes Lettres, ôc que je le crois néceffaire pour"préparer lescfprits